nouveaux abri antiaérien construit chez le particulier durant la guerre civile à Gérone ont été découvert.
L'abri de Ca la Cecília avait été creusé dans le rocher, en forme de galerie de mine de 5,33 m de long et, en son point le plus élevé, 2,20 m de haut, avec une petite salle pouvant contenir 16 personnes; construit en briques pleines, il était équipé de l'électricité et d'une issue de secours à travers une cheminée verticale faisant office d'aération.
Pendant les trois années de guerre, l'aménagement et la construction d'abris antiaériens chez les particuliers étaient chose courante. Jusqu'à la fin de l'année 1937, les autorités de Gérone misèrent sur la solution la plus simple, la plus rapide et la plus économique pour se protéger des bombes: les abris particuliers, au détriment des refuges collectifs neufs. En juillet 1937, le Comité de défense passive publia des instructions et, en novembre, mit à la disposition des citadins divers moyens techniques pour contrôler et superviser les travaux. La vieille ville, la rue du Carme et les Pedreres (carrières) étaient des endroits où l'on pouvait tirer parti du dénivelé entre les rues, pans des anciennes murailles que dissimulaient les maisons, vieilles ruelles transformées en souterrains suite à l'élévation du sol des rues principales, maisons très anciennes aux larges murs mitoyens. Jusqu'à cette réglementation, chaque fois que sonnaient les sirènes d'alarme annonçant un possible bombardement, la plupart des familles se cachaient sous une simple volée d'escaliers, disposant des matelas contre les murs de la pièce, ou sous la table de la salle à manger ou sous le lit, avec par-dessus une pile de matelas ou de couvertures. Jaume Prat i Jordi Pericot ont trouvé un abri particulier à l'arrière d'une maison construite dans les années vingt aux Pedreres.
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